Oh My God!!!
Il y a peu, j'ai découvert les Lecteurs Comulsifs Anonymes. Hilare, j'ai constaté que les symptômes correspondent:
- noter tous les titres qui font envie: j'ai noirci un certain nombre de cahiers, élaboré des listes en veux tu en voilà au point que la brouillonne que je suis s'est récemment organisée avec un Carnet de lecture, des pitits tableaux et lorgne vers Acces. Mon Dieu, deviendrai-je rationnelle?
-Je ne peux pas m'empêcher de tanguer vers les vitrines des librairies, même dans des pays étrangers quand, techniquement, il y a peu de chances que je comprenne un traitre mot de ce qu'il y a marqué sur les couvertures. Et quand je rentre dans une librairie... Il y a censure. Il m'arrive de sortir aux moments les plus improbables "il faut que j'achète des livres".
- J'adore parler de mes lectures. En même temps, si ce n'était pas le cas, je n'aurais pas monté ce blog. Nier ne sert à rien!
- J'achète et note plus de livres que je ne pourrai jamais en lire. En fait j'ai dempuis longtemps dépassé la frontière de la décence en la matière!
Illustration: je m'enfonçais il y a quelques jours dans un doux ennuis alors qu'un intervenant certes sympathique, mais soporifique parlait, quand le Malin me fit cliquer successivement sur Google (oui, je sais, pas bien), Fnac (oui, je sais, Satan), Léa Silhol, rechercher....."Quoi? Mais il est sorti?? Mais il devait sortir vendredi???". Oui, son nouveau roman à Léa Silhol, celui que j'attends dans un état proche de l'hystérie. Le LCA est sujet au syndrome groupie aussi. De fait, je voulais être au 20 avril depuis l'annonce du début de l'écriture de l'Oeuvre (ça fait un moment). La vie est dure, et loooooooongue des fois. Et voilà que le Graal sort en avance! Je me jette sur d'autres sites, constate qu'ils en parlent aussi et passe deux heures dans les affres du désespoir. Je ne peux pas être dans une librairie maintenant, juste maintenant. A ma grande honte, j'ai plaqué la conférence dun monsieur trrrèèèèès important et un certain nombre d'autres choses tout aussi importantes pour me précipiter, animée d'un violent désir, vers la Fnac la plus proche (oui, je sais, pas bien, mais pas le choix). Libération à 5h, plongeon impeccable sur l'objet de tous mes désirs à 5h15. Je me suis ensuite dirigée vers la caisse en le serrant contre moi, lu la préface avec un sourire béat dans la queue. Le pire, le pire, c'est que je ne vais PAS avoir le temps de le lire avant un moment... Mais ce n'est pas grave. Il est là. Je peux le regarder, le bichonner, le caresser.
Damned, c'est vraiment grave docteur. Et je crois que les conseils avisés de Flo ne peuvent plus rien pour moi.